L’opération « Torche »–les débarquements alliés au Maroc et en Algérie au début de novembre 1942, aurait du condamner immédiatement la Panzerarmee de Rommel qui venait de commencer sa longue retraite depuis le champ de bataille d’El Alamein. Si ce sort lui fut provisoirement épargné, ce fut grâce à prescience du maréchal Kesselring. Celui-ci craignait une telle opération des Alliés et il avait rassemblé à la hâte des unités aéroportées ainsi que des avions pour transporter celle-ci de Sicile en Tunisie. Dès l’annonce du débarquement, il envoya ces forces au-delà de la Méditerranée pour tenir Tunis et Bizerte.
La phase finale de la campagne de Tunisie. Rommel avait été rappelé en Europe et les 1er et 8e armées alliées coordonnaient leurs actions. Cela rendait certaine la défaite finale des forces de l’Axe en Tunisie. La tâche des Alliées fut cependant considérablement facilitée par le manque de sens tactique et stratégique de von Arnim.